Avec l’actualité, on entend beaucoup parler de testament. Mais qu’en est-il véritablement ?

Pour le rédiger, il faut avoir au moins 16 ans, ne pas être sous tutelle et être sain d’esprit.

A quoi sert un testament ?

Il permet de préciser ses souhaits sur le sort à donner au corps (don d’organe, funérailles). Il permet également d’anticiper, d’organiser la transmission de son patrimoine.

Ce n’est pas obligatoire et sans testament, la loi prévoit la répartition de l’héritage selon des critères précis. Un testament peut permettre de déroger à ces critères, dans certaines limites, pour protéger une personne ou en favoriser une autre.

En France, il n’est par exemple pas possible de déshériter complètement ses enfants, au minimum leur reviendra ce que l’on appelle la réserve héréditaire. Mais il est possible de disposer librement du reste : la quotité disponible. Il peut être décidé de léguer toute cette quotité disponible à une ou plusieurs personnes, de léguer un ou plusieurs biens déterminés. Il est même possible de décider d’assortir ces legs de conditions.

Existe-t-il une seule sorte de testament ?

Il en existe trois :

Le testament « olographe », écrit à la main, uniquement pour soi-même, daté et signé. Il peut être conservé chez soi ou confié à un notaire pour qu’il l’enregistre sur le FCDDV (fichier central des dispositions de dernières volontés).

Le testament « authentique », rédigé devant deux notaires (ou un notaire et deux témoins). Le notaire le conserve et l’enregistre sur le FCDDV.

Le testament « mystique », plus rarement utilisé car la procédure est plus encadrée. Il est écrit dans le secret et remis sous enveloppe fermée à un notaire en présence de deux témoins. Il peut être dactylographié et écrit par une personne de confiance.

Un testament est-il définitif ?

Un testament n’est jamais irrévocable. Il peut être tout simplement détruit, ou remplacé par un nouveau testament, révoquant l’ancien, ou encore faire l’objet d’une déclaration de changement de volonté au notaire.